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13/06/2013
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13/06/2013
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La Présidence de la République ordonne aux administratifs à tous les niveaux de prêter main-forte à la CNTB

Le Chef de cabinet civil du Président de la République, Alain Guillaume BUNYONI a adressé une lettre marquée « très confidentiel » au Ministre de l’Intérieur dont l’objet est : « Recommandations urgentes ». Selon des sources dignes de foi, la lettre vient d’être écrite au cours de la semaine du 1er avril 2013. Cependant, la Présidence de la République l’a antidatée le 07/12/2013.

 

Cette lettre marquée « Très confidentielle » a été adressée au Ministre de l’Intérieur Edouard NDUWIMANA avec Copie pour Information au 1er Vice- Président de la République. Nous aimerions vous proposer l’intégralité de ladite lettre pour plus de clarifications :

 

« Monsieur le Ministre,

 

Compte tenu des rumeurs actuelles qui minent l’action de la Commission Nationale Terre et autres Biens dans différentes provinces du Burundi, nous voudrions vous demander d’Instruire les administratifs à tous les niveaux pour qu’ils prêtent main-forte à la CNTB, surtout pendant l’exécution des décisions prise par celle-ci pour assurer la restitution des biens spoliés.

 

Vous voudrez ensuite mobiliser les administratifs à tous les niveaux à sensibiliser la population que le processus de restitution effectuée par la CNTB reste sans nuances, et qu’ils doivent aussi servir d’exemple dans la restitution des biens des sinistrés en leur possession. Ils doivent aussi promouvoir la culture de respect des biens de l’Etat et ceux d’autrui, et veiller à la bonne gestion de la chose publique.

 

En outre, vous voudriez présenter un programme concret de retour des déplacés intérieurs sur leurs collines d’origine comme c’est le cas pour les réfugiés qui rentrent de l’extérieur.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de notre considération distinguée. »

 

Suite à cette lettre de la Présidence de la République, le Ministre de l’Intérieur a adressé une correspondance à tous les gouverneurs de provinces et au Maire de la ville de Bujumbura, avec copie pour information au 1er Vice- Président de la République. La lettre est datée le 19/12/2012, mais nos sources précisent qu’elle a été écrite le 03/04/2013.

 

Voici l’intégralité de la correspondance n°530/1753/CAB/2012 du Ministre de l’Intérieur aux gouverneurs et au Maire de la ville, avec copie à Monsieur le Chef de Cabinet Civil du Président de la République :

 

« Madame, Monsieur le Gouverneur,

   Monsieur le Maire,

 

Suite aux rumeurs qui minent actuellement l’action de la Commission Nationale Terres et autres Biens dans différentes provinces du Burundi, il vous est demandé d’instruire les administratifs à tous les niveaux pour qu’ils prêtent main-forte à la CNTB, surtout pendant l’exécution des décisions prise par celle-ci pour assurer la restitution des biens spoliés.

 

Aussi, les administratifs à tous les niveaux doivent être mobilisés pour sensibiliser la population que le processus de restitution effectuée par la CNTB reste sans nuances, et qu’ils doivent aussi servir d’exemple dans la restitution des biens des sinistrés en leur possession. Ils doivent aussi promouvoir la culture de respect des biens de l’Etat et ceux d’autrui, et veiller à la bonne gestion de la chose publique.

 

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Maire, l’assurance de ma considération distinguée. »

 

En analysant de très près les deux correspondances, l’on constate que l’exécutif ne se soucie pas d’une justice véritable envers tous les fils et filles du pays. Aujourd’hui, les gens crient à l’injustice et au travail de la CNTB qui s’écarte visiblement de la mission réconciliatrice, qui, pourtant devait la caractériser cette commission. Une mission recommandée par les Accords d’Arusha signés le 28/08/2000.

 

La façon dont travaille actuellement la CNTB et soutenue par la Présidence de la République risque de faire perdre des biens aux citoyens. Alors que le fonds d’indemnisation des victimes n’est pas mis en place. Il serait plutôt sage pour la Présidence de la République de recommander la prudence de la CNTB dans son travail pour éviter de nourrir une injustice au sein des classes sociales burundaises. Une injustice qui risquer de constituer une bombe à retardement. En effet, si la CNTB continue à exécuter les ordres de tels qu’elle les reçoit, les violences ethniques risquent de refaire surface au Burundi. Et les dégâts risquent d’être très énormes… Que nos dirigeants sachent que demain ou après demain, ils répondront de ces injustices qu’ils créent, ces frustrations qu’ils alimentent…

 

 

 

 

 


04/04/2013
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Marché central de Bujumbura incendié. Toujours des interrogations, des doutes et des non dit

Le gouvernement burundais retire illégalement l’agrément au Syndicat Général des Commerçants (SYGECO). Il signe un nouveau contrat avec TOYOTA Burundi pour l’achat de la parcelle abritant l’ancien stade AFB. Un horloger de l’avenue de la mission est poignardé. Tous ces faits auraient d’étroits liens avec l’incendie du marché central de Bujumbura.

En passant près de la « dépouille mortelle » du marché central de Bujumbura, on croise des regards divers. Les uns étonnés, les autres visiblement pleins de beaucoup d’interrogations : qui a brûlé ce marché ? Pour quel intérêt ? A-t-il mesuré l’ampleur des dégâts et des conséquences sur la vie des citoyens et du pays ?, etc. On est aussi attiré par des cœurs affligés qui regardent avec chagrin les cendres qui représentent l’ancien grenier du pays. Près de cette carcasse, je parie qu’il n’y passe pas de gens indifférents, du moins qui ne se posent pas de questions pertinentes.

L’ancien marché central en train de brûler aux yeux des citoyens qui assistaient impuissants à ce feu.

Ce qui est sûr c’est qu’il n’y a toujours pas de solution concernant la réhabilitation du marché central de Bujumbura, ou l’indemnisation des victimes. Et probablement que l’Etat aurait un autre plan. Le fait de retirer l’agrément au Syndicat Général des Commerçants (SYGECO) a, sans nul doute, une certaine signification. Nous sommes dans une période cruciale où il se raconte beaucoup d’ « histoires », vérités ou pas on n’en sait pas encore, à propos de l’incendie survenu au marché central de Bujumbura le 27 janvier 2013.

Le SYGECO suspendu exprès

La Ministre de la Fonction publique, précisément au nom du Gouvernement Nkurunziza, a pris la décision de rayer le SYGECO de la liste des syndicats burundais, le jeudi 07 février 2013. Ce qui est sûr c’est que la décision de la Ministre Annonciate Sendazirasa est illégale, car le Code du Travail, en son article 289 stipule que « les organisations de travailleurs et d’employeurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative. Toutefois le Ministre ayant le Travail dans ses attributions peut demander à la cour suprême et de cassation la suspension ou la dissolution d’un syndicat qui ne remplit pas les obligations ou qui se livre à des activités étrangères aux fins prévues par le présent code. » Et à ce que nous sachions, Mme Sendazirasa a pris seule cette décision sans saisir les juridictions compétentes.

 

L’analyse de ce comportement du gouvernement burundais est simple. Il veut purement et simplement affaiblir les revendications des commerçants. Le gros des membres de la SYGECO sont des commerçants du marché central. Le syndicat étant un espace légal de réclamation, le gouvernement aurait eu peur que si les commerçants ne sont pas contents de l’indemnisation ou de la réattribution des stands après la reconstruction du marché, ils puissent s’organiser et faire pression. Ils peuvent organiser des manifestations publiques et/ou saisir des juridictions compétentes. Et, ne vous en faites pas, les avocats même internationaux n’hésiteront pas à aider des gens sous couvert d’une organisation qui travaille légalement. Très prochainement, nous saurons sans doute ce qui se cache derrière la suppression du SYGECO, un seul syndicat des commerçants au Burundi. Le gouvernement a violé aussi la Constitution du Burundi en ses articles 31 et 32 qui garantissent la liberté d’association.

Des interrogations et des non dit

Les informations qui fusaient de partout faisaient état d’un futur octroi de la place qui abritait, avant l’incendie, le marché central de Bujumbura au patron de TOYOTA Burundi. Aujourd’hui, le gouvernement vient de signer un autre contrat avec TOYOTA Burundi pour l’achat de la parcelle qui abritait jadis le stade AFB. Disant que le premier contrat que le gouvernement burundais avait signé avec cette société a été annulé parce caractérisé par des irrégularités. Des irrégularités ? Il y a des doutes de véracité dans cette explication du gouvernement, car la famille Pagidas aurait intenté une action en justice pour dire que la parcelle lui appartient. Et elle aurait remporté le procès contre l’Etat burundais. D’où des sources affirment que l’Etat burundais aurait préparé et mis en application l’incendie du marché central.

Face à ce coup de théâtre, selon une certaine opinion à Bujumbura, le gouvernement aurait approché la famille Pagidas pour lui donner l’équivalent du coût de la Parcelle et laisser le patron de TOYOTA exploiter la parcelle. L’objectif étant de montrer à l’opinion qu’il n’aurait pas brûlé le marché pour attribuer la parcelle dans lequel il était érigé, au patron de TOYOTA Burundi.

Très grave, une autre opinion avance que l’assassinat d’un commerçant propriétaire d’une horlogerie à l’aide d’un poignard sur l’avenue de la mission aurait un étroit lien avec l’incendie du marché central de Bujumbura. En effet, selon cette opinion, le marché aurait été incendié par les agents du Service National des Renseignements (SNR) à l’aide d’une poudre en provenance des Etats-Unis d’Amérique. Et la poudre en question aurait été amenée par le commerçant récemment poignardé, sous la commande du SNR. Une façon d’éliminer progressivement des futurs témoins. Ce sont des pistes que la justice peut explorer pour établir les responsabilités des uns et des autres dans ce crime économique commis le 27 janvier courant.

La véracité de ces opinions mérite d’être établie pour éviter des soupçons, des montages, des injustices, etc. Si ce n’est pas aujourd’hui ou demain, ce sera après demain, l’an prochain, dans deux ans, ou même dans vingt ans. Car la vérité reste unique et elle doit se dévoiler le jour « j »… Que la justice travaille indépendamment de toute influence pour la réussite de la vérité…

                       Jean Claude BITSURE

Journaliste indépendant

 


11/02/2013
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Marché de Bujumbura incendié, la vie devient insupportable

Les rues menant aux environs du marché central incendié sont bloquées. Toutes les activités autour de ce marché, aujourd’hui en cendres, sont paralysées. La faim gagne petit à petit tous les habitants de la capitale, car les prix des produits dans les marchés périphériques grimpent à vive allure. C’est la panique générale…

Bujumbura, la capitale burundaise, vit toujours l’insécurité économique après l’incendie du marché central le 27 janvier 2013. Des contingents de policiers et militaires jonchent les rues de la capitale, avec leur commandement près de la carcasse du marché central de Bujumbura. Personne n’a le droit de s’approcher du marché incendié, ni de ses environs. Toutes les avenues menant au centre ville sont bloquées. Des gens ne peuvent pas emprunter l’avenue de la mission, en provenance du Cercle Saint Michel, par exemple. Ils sont bloqués au Boulevard de l’Uprona par des hommes en uniformes très vigilants. Dans d’autres coins c’est de même. Les gares de bus sont dispersées. A titre d’exemple, les gens qui vont à Mutanga –Nord et Gihosha (Nord de la capitale) doivent aller retrouver le bus au Jardin public (commune Rohero). Ceux de Gatumba et Kajaga, la gare est à côté du principal mosquée musulman de la capitale sis au quartier asiatique, etc.

Quelques habitants de la capitale assistent impuissants à l’incendie de leur marché central

Les restaurants, les boutiques autour du marché, les magasins de téléphones, de frigos, de postes récepteurs et téléviseur, d’habits, les ateliers de coutures sur l’avenue de la mission et aux alentours du marché central de Bujumbura, les boucheries, les cybers internet, les agences des banques, etc. sont fermés. Et des milliers de familles se rationnent grâce à ces activités économiques ci-haut évoquées. Vous comprenez donc que la vie est presque au point mort dans la capitale Bujumbura.

Il y a urgence…..

….. A trouver une solution très rapide à ce problème en attendant une enquête minutieuse pour sanctionner les auteurs de ce crime. L’armée et la police devraient demander des renforts dans les pays amis pour leur fournir du matériel, dans les plus brefs délais,- et si nécessaire des agents spécialisés-, afin d’éteindre totalement et complètement le feu. Dans ce cas, les gens autour du marché peuvent vaquer normalement à leurs activités et nourrir leurs familles. Ce qui est alarmant, c’est que le gros des commerçants du marché central de Bujumbura était fait de veuves qui font vivre un à dix enfants, et payent leurs frais de scolarité, leurs soins de santé, etc. Vous comprenez également que suite à cet incendie, il risque d’y avoir des abandons scolaires, des difficultés de se faire soigner, etc. Que l’Etat fasse tout pour éviter des abandons scolaires, victimes de l’incendie. Il devrait prendre immédiatement ces enfants (de l’école primaire à l’Université, tant des établissements publics que privés) en charge, en frais de scolarité et en soins.

L’Etat devrait aussi, dans l’immédiat, contacter des bailleurs de fonds du Burundi, des pays voisins et amis, des organismes nationaux et internationaux, et toute âme charitable pour l’aider à venir en aide aux victimes de cet incendie. Sinon, le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, 2ème génération (CSLPII) risque de devenir un vain mot. Depuis très longtemps, en effet, quand le drame arrive à quelqu’un, il approchait ses voisins pour l’aider.  N’oubliez pas que le Burundi lui-même aide ses pays amis, comme la Somalie, à sortir de la guerre. Nos amis aussi peuvent faire de même pour nous.

Le gouvernement doit également arrêter toutes les mesures urgentes possibles pour prévenir d’autres dégâts matériels et humains, non seulement au marché central, mais aussi dans d’autres endroits comme les hôpitaux, les banques, les écoles, les universités, les blocs administratifs, les habitations dans les quartiers, tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Une solution immédiate serait de se procurer des camions extincteurs suffisants. Il est, aujourd’hui surprenant d’entendre que la police de protection civile dispose d’un seul camion extincteur !

Sans une justice libre et indépendante, la vérité sera un rêve

D’autres drames ont survenu au Burundi. Depuis des années. Pour parler des cas plus récents, il y a les massacres de MUYINGA en 2006, de KINAMA (Mairie de Bujumbura), de GATUMBA (18 septembre 2011), l’assassinat d’Ernest MANIRUMVA (le 9 avril 2009), les incendies des marchés (de GITEGA, NGOZI, KIRUNDO, KAYANZA, KAMENGE, JABE, MUTAHO, etc.), les assassinats extrajudiciaires, etc. La lumière pour ces quelques dossiers n’est pas encore établie alors qu’il y a des pistes de recherche de la vérité. La justice hésite à mettre la main sur les présumés auteurs de ces crimes, qui sont, pour la plupart, des hauts gradés de la police. Si pour le marché central, il y ait des pistes de recherche et que la justice, toujours embrigadée par les autres pouvoirs, notamment l’exécutif, hésite encore à établir la vérité, il y a risque que les victimes, lassées par de répétitives impunités, puissent manifester leur colère dans les rues. Parce qu’il y a une attitude des autorités à vouloir se couvrir mutuellement.

Et si cette justice restera toujours dépendante des autres pouvoirs, surtout l’exécutif, il n’y aura jamais, dans ce pays, de vérité, l’injustice prendra toujours le devant de la scène, et le pays retournera dans cette jungle où le plus fort dévore le plus faible. Tout repose donc sur notre justice, que ces magistrats servent la population et non des intérêts individuels isolés au détriment de toute la nation.

                       Jean Claude BITSURE

Journaliste indépendant

 


29/01/2013
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